2023

2022

2022

En haut de son arbre, Eric vit heureux

Eric ne s’est jamais pris pour Tarzan même si son esprit aventureux lui a permis de surmonter tous les obstacles de la jungle de la vie. De moments difficiles en moments heureux il n’hésite pas à utiliser les lianes de son immense réseau amical pour se faufiler vers de nouvelles approches de l’existence. Usé par des gamelles plus ou moins douloureuses (et rendu philosophe sur l’avenir par un léger AVC) car il arrive que les supports les plus solides fassent défaut, il a décidé de se retirer sur son arbre. Une maison perchée autour du tronc séculaire d’un chêne entre de maîtresses branches lui sert désormais de repaire. Il y vit depuis plusieurs mois avec un sentiment de liberté bien différent du stress de la vie de château qu’il pratiquait antérieurement.

« Malgré la canicule sous la canopée et au-dessus du sol surchauffé nous sommes moins touchés » explique-t-il à ses invités. C’est légèrement plus aéré » En montant l’escalier que des amis lui ont confectionné après son accident cérébral, Eric savoure l’originalité ce qu’il considère comme un domicile privilégié. Le lieu a servi durant des années à accueillir des hôtes attirés par l’originalité de la situation d’un hébergement de qualité. Le séjour était très demandé jusqu’au jour où le propriétaire a décidé de se le réapproprier. Il y règne un bric-à-brac sympathique contraignant à pousser vaisselle et objets divers du quotidien pour se tailler une place à la table du seigneur des lieux. Mais on y est vite à l’aise.

« Je veux vivre au plus près de la nature, au cœur de la propriété que je viens de céder à ma fille. Peu à peu je m’installe dans la durée. Je n’ai plus que trois hectares de vignes destinées à produire du clairet. Par contre je viens de planter sans aucune aide, une trentaine d’arbres fruitiers divers pour élargir le spectre des produits des terres. En ce moment il me faut les arroser tous les jours avec une citerne car ils sont encore fragiles » souligne l’homme des bois. Il consacre en effet tout son temps ou presque à protéger et à développer la biodiversité d’un site qui a été durant des décennies en monoculture de la vigne.

S’il vit heureux en haut de son arbre, il ne dédaigne pas s’installer à son pied. Là quand l’été le lui permet, il partage l’ombre bienfaisante de son chêne. Un endroit que les villageois d’Astérix adeptes des banquets auraient adopté tellement il s’y pratique le partage sous toutes ses formes. La présentation des plantes qui l’entourent, le chant des oiseaux (très discrets hier) qui occupent le toit naturel et plus encore une bouteille de clairet bien fraîche constituent le menu des rencontres qu’il suscite avec une gourmandise particulière. « Je ne me suis pas retiré du monde mais je souhaite que celles et ceux que j’estime viennent partager les bons moments loin de tous les soucis et de la pression du quotidien. » Eric a en effet toujours été un adepte convaincu de la politique de la table ouverte.

Le gîte, le couvert et les vertus de la nourriture apportée par les convives constituent les principes clés de cet espace aussi simple que possible portant l’enseigne d’une auberge espagnole. D’ailleurs sur la table on trouve la planche en bois dur destinée à couper le chorizo, le jambon, le boudin ou le saucisson séché à l’air ambiant. L’invité mesure aussi la qualité de l’accueil à un détail que l’habitué des authentiques « buffets campagnards » repère vite : le tranchant du couteau mis à la disposition des pratiquants de l’apéro improvisé pour s’en payer une tranche.

En jouant à « convive perché », chacun se trouve vite emporté par cette convivialité oubliée des soirées dans les hameaux ou les cours de ferme. Aucune fioriture, aucun artifice, aucun confort superflu et le seul luxe réel reste le point de vue sur ce Bordeaux lointain enveloppé dans les brumes de la pollution ou des évaporation de la Garonne. Le dialogue en est facilité et les gens même s’ils ne se connaissent pas, finissent par échanger dans un cadre fruste et mais rassurant. Le sentiment de revenir à ses rêves lointains de cabane style guerre des boutons envahit toujours ceux qui comme Eric sont restés de « grands enfants ». Et nous le sommes tous un peu.

« Je n’ai aucune prétention. Je ne suis ni un ermite, ni un Robinson Crusoé en rupture sociale. Je voudrais seulement réussir à créer un îlot de répit, de partage et de rencontre à toutes celles et tous ceux que j’aime bien. Ma fille travaille sur un projet beaucoup plus structuré avec une guinguette à l’ancienne dans l’esprit de mon chêne. J’ai constaté que les jeunes sont ébahis par des connaissances très basiques en matière de vie naturelle. C’est même inquiétant. Peut-être qu’un lieu dédié à la biodiversité du quotidien verra le jour dans l’avenir ? » Eric a toujours une idée, un projet, une invention, une utopie qui lui trottent dans la tête…C’est ce qui fait que quand l’on redescend l’escalier de sa cabane on est toujours charmé !

(Source : Jean-Marie Darmian )

2021

“J’ai vendu mon château pour habiter dans les arbres ” | SPEECH d’Éric Charmet

Éric Charmet a vendu son château familial pour s’installer dans une cabane de 30m2. Il explique sa démarche écologique et son projet de vie qui consiste à mieux consommer et mieux vivre avec beaucoup moins.

(Source : Konbini )

2021

Il vend son château de 2000 m² et s’installe dans une cabane de 30 m²

Certains Français n’ont pas attendu la crise sanitaire pour changer de vie. C’est le cas d’Éric Charmet qui vit à Quinsac, petite commune de 5000 habitants, à une dizaine de kilomètres de Bordeaux. Quinze jours avant le premier confinement, ce quinquagénaire a vendu son château de 2000 m² pour s’installer dans une cabane de 30 m² dans les arbres.

Ce spécialiste en gestion de patrimoine reconverti en viticulteur n’a pas eu à déménager bien loin puisque cet habitat minimaliste se trouvait dans la propriété que sa famille détenait depuis le 18e siècle. «C’est un artisan charpentier spécialisé dans la construction des maisons en bois qui nous avait donné l’idée de ces cabanes dans les arbres. L’idée nous a plu», raconte l’ancien châtelain. Pendant près de 9 ans, le château Lestage propose aux touristes de passer la nuit dans cette cabane, perchée dans un chêne centenaire et dominant un paysage de vignes.

En février 2020, Éric Charmet décide donc de céder son château du 17e siècle qu’il avait acheté à sa mère il y a une quinzaine d’années. Les nouveaux propriétaires, des industriels français, ont prévu d’organiser des séminaires d’entreprises pour financer l’entretien du château. Sur les 12 hectares de terrain, ils en acquièrent deux. Les 10 autres restent la propriété d’Éric Charmet en plus de la cabane dont la construction lui a coûté quelque 60.000 euros. Pourquoi ce changement de vie inédit? Pour une raison économique et écologique. «Tout ce qu’on possède vous possède. Le coût de l’entretien du domaine était trop lourd à porter: plus de 150.000 euros par an. L’exploitation des vignes ne suffisait pas, explique le viticulteur. Par ailleurs, j’ai promis à ma famille de lui transmettre un art de vivre. Elle aime la nature.»

(Source : Le Figaro )

2021

Gironde : ils ont tout plaqué pour un logement insolite

Rencontre avec trois Girondins qui, pour des raisons écologiques ou économiques, se sont installés dans des habitats bien éloignés des quatre murs d’un appartement ou d’une maison

Quitter un immense château de 2 000 mètres carrés pour s’installer dans une petite cabane presque cent fois plus petite, perchée au milieu des arbres. Ce choix radical, Éric Charmet l’a fait en février 2020, peu avant le premier confinement, et ne le regrette aujourd’hui pas du tout. « Pour rien au monde je ne déménagerai. Je suis trop bien et plus heureux ici ! », confie-t-il au pied de la grande passerelle en bois qui mène à l’entrée de son habitation, juchée sur pilotis à cinq mètres du sol.

Ici, c’est à Quinsac, sur la rive droite de Bordeaux, au cœur d’une vaste propriété de…

(Source : Le Sud Ouest )

 

2015

Un conte de deux cabanes dans les arbres ~ Première partie La cabane de la Palombière

Alors que la journée avançait et que les températures grimpaient à 36°C, nous avons été invités à entrer dans le château pour nous rafraîchir. Rempli d’objets de famille collectés dans le monde entier, j’ai apprécié d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de la famille d’Anne Marie alors que nous nous promenions et parlions de pièce délicieuse en pièce délicieuse.

La cabane de la Palombière s’enroule autour de la force d’un magnifique chêne. Elle offre une vue sur les vignobles du domaine du Château Lestange, datant du 18e siècle, à 14 km de Bordeaux. Lorsque nous sommes entrés dans la forêt à droite de l’élégant château, les cris de joie familiers (à mes oreilles) s’échappant des bouches de ma petite équipe ont fait naître un sourire satisfait de la dame du Château Lestange, à l’hospitalité sans faille. Anne Marie nous a conduits sur un chemin, puis sur un autre, quand soudain un escalier nous a invités à monter dans un petit coin de paradis, compact mais superbement conçu.

La suite de l’article sur site du journal.

(Source : Huffpost)

 

2013

Deux entreprises au forum Novaqt (pinasse hybride)

La pinasse hybride réalisée par le chantier naval Debord et Charmet, installée sur le port de Meyran Ouest à Gujan-Mestras et motorisée par Nanni industries, entreprise de La Teste-de-Buch, a été sélectionnée pour participer au forum Novaqt.
Ce forum de l’innovation globale organisé par la région Aquitaine se tiendra à l’Aérocampus Aquitaine de Latresne du 5 au 7 décembre en présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’innovation et de l’économie numérique.
Ces deux entreprises présenteront la pinasse hybride « la Divine », un ancien bateau de travail ostréicole. Elle date du XIXe siècle et était initialement équipée d’un moteur à pétrole.
Sa transformation illustre un partenariat d’entreprises pour remettre au goût du jour des bateaux anciens grâce aux dernières techniques de construction navale et aux derniers systèmes de propulsion hybride.
Inaugurée en avril dernier, elle permet de faire découvrir au grand public le plaisir de naviguer en silence sur les eaux du bassin d’Arcachon.

(Source : Le Sud Ouest)

 

2013

2013

Pour nous, l’ Espagne c’est fini

La crise qui sévit en Espagne a poussé les Penalva à quitter leur pays pour trouver une terre d’accueil en Gironde.
Jordi et Susana Penalva ont laissé l’Espagne derrière eux. Ils sont installés à Quinsac pour mener une nouvelle vie. Ils ont quitté leur pays comme d’autres concitoyens, et comme jadis toute une génération d’Espagnols. C’est un peu comme si l’histoire bégayait. Le couple s’est résolu à prendre le chemin de l’émigration. Ils ont quitté Barcelone pour fuir la crise qui frappe la péninsule ibérique depuis le mitan des années 2000. Oubliées les années fastes. En Catalogne, l’impulsion a été donnée par les Jeux Olympiques : « Nous avons vécu cette période heureuse et insouciante. Puis le déclin est venu petit à petit pour enfin nous retrouver dans l’œil du cyclone de la crise », explique Jordi Penalva.

Effondrement

« En 2005, toute l’économie du pays s’est effondrée, poursuit-il. Les banques ont cessé brutalement de financer des crédits. Tout le monde était touché. Alors, l’immobilier s’est complètement effondré. » Lui était justement commercial dans ce domaine. Pendant huit ans, il a dirigé une agence immobilière comptant quatre salariés.

« En 2010, je n’avais plus le moindre client. Plus personne ne poussait la porte, plus rien du tout. Je n’avais plus d’autre choix que de fermer la société. » L’effet domino fait des ravages De nombreuses entreprises ferment les unes après les autres. « De 2005 à 2012, l’Espagne est passée d’un peu plus d’un million à six millions de chômeurs », précise Jordi Penalva. En Espagne, le taux de chômage dépasse les 27 % de la population active (contre un peu plus de 10 % en France). Durant un an, il pointe alors au chômage. Son épouse Susana est vendeuse dans une boulangerie à Premia del mar, tout près de Barcelone, et lui souffle l’idée de s’installer en France avec leur fille de 6 ans.

Plongeur

« Mon frère David est commercial à Bordeaux et habite Quinsac, explique Jordi. Voilà quatorze ans qu’il habite en France. Je lui ai téléphoné en août 2011 pour lui demander s’il avait des relations pour me trouver un travail à Bordeaux. » Il ne faudra qu’un mois à David pour trouver un travail à son frère. Grâce à une connaissance dont le père est lui-même espagnol d’origine, il lui trouve une place de plongeur dans un grand restaurant bordelais. On est loin de l’immobilier, qu’importe : « Je n’ai pas tergiversé une seule seconde », raconte Jordi.

« De la chance »

Il débarque en septembre 2011 à Bordeaux. Et se met en quête d’une solution pour faire venir son épouse et leur fille. Le réseau joue encore. Et il s’avère que le propriétaire du château de Quinsac ne peut à la fois mener son exploitation viticole et s’occuper des chambres d’hôtes. Éric Charmet embauche Susana pour assurer la logistique de ses hébergements. En janvier 2012, elle rejoint la France à son tour et s’installe sur la propriété. Une nouvelle vie commence pour la famille et notamment la petite Lucia, scolarisée en CP mais qui ne parle un mot de français. En l’espace de quelques semaines, l’enfant maîtrise la langue de Molière grâce aux cours que lui distille la mère du viticulteur.

Pour la famille, c’est un choix gagnant. Ils saluent le geste de leur employeur-bienfaiteur. Ils ont tourné la page de leur vie en Espagne mais y gardent tout de même leurs grands enfants : « Nous avons eu de la chance en quittant notre pays. Pour nous, l’Espagne c’est fini, notre vie est ici. »

(Source : Le Sud Ouest)

 

2013

Un vin avec date de péremption

À château Lestange, Éric Charmet décline son Villa Ferret dans une version blanc, avec un taux réduit de sulfites.

Le millésime 2012 du château-lestange blanc est un vin très particulier. Léger, très floral, contenant une quantité infime de sulfites, il est destiné à une dégustation dans l’année. « Les sulfites sont additionnés au vin pour qu’il se conserve, explique Éric Charmet. Il peut être ainsi bu dans le temps sans risque de dégradation. Ce sont cependant ces sulfites qui, présent en excès, peuvent être responsables de maux de tête et de difficultés de digestion. Réduire considérablement leur quantité dans le vin est gage d’une meilleure assimilation et d’absence de désagréments. »

Seulement, ce vin-là ne se conservera pas et devra être bu rapidement. Ce blanc baptisé Villa Ferret, tout comme le rosé produit depuis 2011 par le vigneron, connaît de fait une date limite de vente. Le vigneron a donc apposé sur la contre-étiquette une date limite de distribution. Pour ce millésime 2012, cette date butoir est le 31 décembre 2013.

Une prise de risque

« Ce n’est pas chose courante pour un vin, admet Éric Charmet, mais il ne peut pas en être autrement. En limitant dans le temps la vente de mon Villa Ferret blanc, je prends un risque évident si ma production n’est pas vendue à cette date car je la retirerai inévitablement du circuit. C’est le prix à payer à vouloir produire un vin sans conservateur souffré. »

Cette nouvelle cuvée, tout comme le Villa Ferret rosé, n’est distribuée que dans une vingtaine de restaurants de Bordeaux et du bassin d’Arcachon, notamment chez Hortense, à la pointe du Ferret, au Cabanon à La Teste ou encore au restaurant Ibaïa, à Bordeaux. « Je me refuse à mettre mon vin dans le circuit du négoce et des cavistes, explique le vigneron. Je vends mon vin sans intermédiaire à des restaurants que j’ai sélectionnés moi-même. »

Son Villa Ferret rosé, dès le cru 2011, a été plébiscité. Notamment en 2012 par la revue « Wine business international ». Les commandes ont afflué du monde entier. « J’ai reçu notamment des demandes des États-Unis, d’Australie et d’Afrique du Sud, raconte-t-il. Des particuliers uniquement qui sont restés clients. » Ce vigneron atypique confie se soucier aussi de la santé du consommateur. « La qualité un peu plus loin », tel est le slogan qu’il a choisi pour ce nouveau vin, créé avec ses deux partenaires Stéphane Beuret, pour l’œnologie et Jacques Fergeau, pour le marketing.

 

(Source : Le Sud Ouest)

 

2011

Des nuits dans les étoiles

Depuis la mi-juin, le château Lestange propose aux touristes de passer la nuit dans une cabane, perchée dans un chêne centenaire et dominant un paysage de vignes.
Plus que jamais, l’Entre-deux-Mers s’ouvre au tourisme, conscient des richesses patrimoniales du territoire. Cette année encore, le flux de touristes a sensiblement augmenté par rapport à l’année précédente, signe d’un intérêt certain pour l’arrière-pays girondin. Ce que recherchent de plus en plus ces nouveaux touristes, c’est le véritable dépaysement. Plus les gîtes sont atypiques, plus l’engouement se fait sentir. À Quinsac, Éric et Audrey Charmet sont propriétaires du château Lestange, une demeure du XVIIe siècle qui se transmet dans la famille, de génération en génération. Le maître des lieux a déjà négocié le virage du tourisme en créant des chambres d’hôtes dans le château (1). Dépaysement garanti. Le cadre est resté authentique et l’on pose ses valises dans une autre époque. Mais Éric Charmet nourrit bien d’autres ambitions pour valoriser son patrimoine. C’est lors du salon Conforexpo 2010 que l’idée s’est imposée à lui. « Lors de notre visite, Audrey, mon épouse, s’est intéressée à un artisan charpentier spécialisé dans la construction des maisons en bois, raconte le châtelain. Il nous a parlé de son projet de construction de cabanes perchées dans les arbres. Cette idée m’a plu immédiatement et on a étudié dès ce moment la faisabilité sur notre propriété. »
Deux autres cabanes
Pascal Daumas, l’artisan charpentier installé à Lacanau (2) n’avait pas encore construit ce genre de cabane. « Jusqu’alors, je ne construisais que des maisons en bois, des pavillons de jardins, kiosques et autres gazébos, explique l’artisan. Je souhaitais faire évoluer mon entreprise en construisant également des cabanes dans les arbres. Ce genre de construction, c’est plutôt du sur-mesure avec un cahier des charges très contraignant pour ne pas abîmer ni l’arbre choisi ni son environnement. » Éric Charmet n’hésite pas une seconde pour accorder toute sa confiance à l’artisan charpentier dans cette première réalisation. « Il a commencé les travaux en février avec son équipe et trois mois après, la cabane était terminée », raconte le propriétaire.
Quand la construction a été achevée, Jean-Marie Darmian, vice-président du Conseil général est venu la visiter et a visiblement adhéré à ce concept original. « Le Conseil général de la Gironde m’a demandé de faire construire deux cabanes supplémentaires pour promouvoir le tourisme en Entre-deux-Mers, affirme Éric Charmet. On m’a promis des subventions pour financer en partie les deux futures cabanes. »
Déjà, deux arbres bien solides ont été repérés dans la garenne du domaine pour les implantations. Pour assurer un confort optimum aux touristes perchés, Éric Charmet a fait tirer des lignes électriques et l’adduction d’eau potable jusqu’au milieu des bois où se niche la cabane. Pour l’évacuation des eaux usées et des toilettes, Éric a même fait installer une petite station d’épuration. « Cette cabane m’est revenue relativement cher, admet le propriétaire, car je l’ai entièrement financée et tous ces travaux de raccordement et d’épuration se sont rajoutés au prix de la construction. Les autres cabanes me coûteront deux fois moins que celle-ci car le réseau existe à présent et je vais bénéficier de subventions. »
Surplombant le vignoble
Montée sur pilotis, la cabane offre un confort exceptionnel. C’est du très haut de gamme. Très facile d’accès grâce à un grand escalier, celle-ci s’aborde par un large balcon-terrasse surplombant les vignes de la propriété et la ville de Bordeaux, dans le lointain. On accède alors directement dans la chambre parentale, somptueusement décorée façon suite nuptiale. Sur la mezzanine située l’étage au-dessus, une petite chambre avec télévision écran plat accueille trois couchages poufs pour les enfants. De chaque côté de la chambre des parents, une salle-de-bain dernier cri avec douche à l’italienne et WC, un coin bureau et un petit réfrigérateur avec le champagne au frais pour fêter l’arrivée. La cabane est chauffée avec un poële à bois design et l’ambiance feutrée respire le nec plus ultra. Prix d’une nuitée : 250 euros.

(Source : Le Sud Ouest)